jeudi 17 juillet 2008

Même butché, il fait bon vivre près du bassin...


Amoureux dit que j'ai butché une fois de plus en voulant aller trop vite en ne creusant pas assez le bassin. Je répondrai pour ma défense que je venais tout de même de pelleter un six roues de terre sabloneuse crissement lourde, d'entretenir le terrain où la végétation semblait toujours être sur le point de nous envahir, de refaire tout le paysagement autour de la maison, tout ça au plus profond de ma dépression. Me semble que ce bémol excuse le fait qu'on entrevoit à peine un bout du rebord de plastique, non?
Je compte sur les plantes qui grossiront et sur les chats qui y lappent de l'eau pour tout cacher!

vendredi 11 juillet 2008

Enfin!




C'est poche comme billet, mais, soyons réalistes, c'est mieux que rien du tout. Un petit mot de rien du tout pour vous dire que je suis enfin protégée de la pluie qui entre dans la maison par un habile système de gouttières de couleur ivoire qui se fond dans les corniches de ma maison. On peut enfin relaxer quand on annonce de la pluie à la météo.

lundi 7 juillet 2008

Westfalia, notre amour

OUI! OUI! On est en camping, avec le Westfalia, sans être tombés en panne!

Amoureux qui tente de se convaincre qu'il est détendu...

Amoureux-assureur-de-subsistance s'occupe de notre souper sur le feu en visualisant le BBQ portatif sur une tablette dans la grange.


Tranquilité assurée au camping où nous étions. Seul bémol: les toilettes étaient mixtes ce qui nous a fait regretter de ne pas avoir apporté notre toilette portative (qu'on visualisait sur une tablette dans la grange à côté du BBQ).

Grosses émotions en matinée, plusieurs heures à rouler dans le vent et fatigue accumulée me donnent souvent cet air hébété...



Ces photos sont la preuve qu'après une facture salée chez le mécano, nous avons enfin pu partir en week-end en Westfalia. En fait, on a plus fait un 24 heures qu'un week-end puisque nous avions de tristes funérailles samedi matin à Marieville.
Le Westfalia a fait ça comme un chef! Il a eu le bon goût de tomber en panne seulement ce matin quand Amoureux l'a pris pour aller travailler...

mercredi 2 juillet 2008

Ça ne devrait pas arriver

Il m'arrive malheureusement de rester insensible à certains faits divers présentés dans les médias. On en voit tellement. Aujourd'hui, c'est notre famille (celle d'Amoureux, plus précisément) qui vit un drame terrible.

C'est résumé ici avec une insensibilité qui me fait croire que la mienne est due au traitement que font les médias de toutes ces tragédies humaines. (Ici avec un peu plus d'humanité, heureusement)

L'oncle d'Amoureux est un grand-papa formidable. Il possède une énorme ferme laitière à Marieville et ses 5 enfants forment une fantastique tribu où chacun prend soin des enfants des autres et où on est toujours content de se rencontrer. Cet oncle ne parle pas beaucoup, mais prend toujours de nos nouvelles, s'intéresse à ce qu'on lui raconte et nous fait sentir apprécié. Sa femme est toujours souriante, une bombe d'énergie et une grand-maman qui prend chaleureusement sous son aile toute sa famille. Cette belle et grande famille est brisée depuis hier. Notre oncle a accidentellement écrasé son petit-fils avec un tracteur sur la ferme familiale. Il est à l'hôpital, en grave état de choc, lui, une force de la nature. En ce moment, un autre oncle d'Amoureux doit aller annoncer la triste nouvelle aux grands-parents d'Amoureux qui sont âgés de 92 ans et qui sont malades. Amoureux, pourtant peu enclin à montrer ses sentiments, est abattu ce matin. Incapable d'aller travailler, il voudrait aider, faire quelque chose pour alléger le fardeau de sa famille.

Ces événements ne devraient pas arriver. Les gens qui ne connaissent pas le fonctionnement et la vie sur une ferme se demanderont pourquoi le petit était derrière le tracteur, sans surveillance. Il n'était pas sans surveillance. Il était avec ses grands-parents qui l'aimaient profondément et qui le gardaient aussi souvent qu'ils le pouvaient. Un bête accident qui tourne au drame et brise une famille où l'amour est si présent qu'on le ressent lorsqu'on les côtoie.

J'y penserai à deux fois lorsqu'un fait divers, résumé en quelques courtes lignes, me sera présenté. Pour tous, ce n'est qu'une nouvelle parmi d'autres, mais pour la famille et l'entourage, c'est un drame qui malheureusement ne s'oublie pas .