dimanche 30 septembre 2007

Ma recette pour mal dormir


Amateurs de sensations fortes et quidams qui manquez de stimulations dans votre vie de tous les jours, voici ma recette pour mal dormir et être dans un état de stress considérable. J'ai testé le tout en fin de semaine et je peux vous dire qu'elle fonctionne à merveille.


*Notez que vous pouvez aussi y ajouter vos variantes
personnelles.



  • Procurez-vous une vieille maison (une de plus de plus de soixante-quinze ans fera l'affaire, mais, pour un stress maximal, assurez-vous qu'elle en ait au moins le double et qu'elle ait été négligée pendant les trois dernières décennies). Pour atteindre efficacement votre but sans trop perdre votre temps, cherchez dans les sections "besoin d'amour", "pour bricoleur" et "vendue sans garantie légale" de la revue de votre courtier immobilier.

  • Amorcez la rénovation en profondeur de ladite vieille maison, mais assurez-vous, en partant, de faire les erreurs de base: ne pas voir à long terme, décorer avant de rendre fonctionnel, claquer votre fric en trucs qui auraient pu attendre et ne pas prendre de vacances la première année question de bien vous démotiver. Pour maximiser le temps à passer sur l'entretien de votre maison sans aucun plaisir en retour, ajoutez-y une piscine gonflable de 18 pieds, un potager, un bassin et une grange au bord de l'effondrement. Là, vous serez enfin sûrs de ne jamais avoir de moments de contemplation béate chez vous.

  • Une fois semi-ruinés et au bord de la dépression, constatez que la maison nécessite un réhypothèquement considérable (pour ajouter au comique, envisageons un prêt supplémentaire de 75% du prix initial de la maison...) et amusez-vous à contacter des contracteurs pas trop pressés de vous faire une soumission, à faire d'incessants appels à la Caisse et à la mairie, à magasiner sans répit des matériaux de construction, etc.

  • Ne prévoyez pas devenir enceinte, attendez que la surprise vienne à vous et que la nature, fatiguée de vous voir tergiverser sur votre possible désir d'avoir des enfants, vous mette devant le fait accompli! Où vous le mettrez ce bébé? Aurez-vous les aptitudes nécessaires pour ne pas en faire un mésadapté social? Faut-il déjà contacter des garderies? Que voilà de nombreux sujets à ruminer lors de vos insomnies...

(Ai-je mentionné qu'il vous fallait aussi un vieux campeur Westfalia 1982 pour être certain que la recette soit parfaite? Non? Courez en acheter un! Je connais quelqu'un qui vous vendra peut-être le sien...)



  • Assurez-vous d'avoir changé toutes les pièces inimaginables du système d'essence de votre Westfalia et tombez quand même en panne, au coin de la rue, pour la soixante-quatrième fois de l'été, en vous rendant à une fête familiale en Estrie... Revenez à la maison en vitesse pour changer de véhicule et essayer de vous rendre à la fête en roulant à une vitesse honteuse pour une fille enceinte. Après 10 minutes d'autoroute, apercevez-vous qu'un inquiétant bruit de roulement vous signale que votre Ford (dont la marque est synonyme de fiabilité légendaire!) a) est en train de perdre une roue, b) dont le frein est resté collé va vous empêcher de freiner ou encore, c) menace d'exploser puisque la garantie de base finit dans 8 jours. Revenez à nouveau à la maison et partez finalement avec le dernier véhicule qu'il vous reste. Faites rigoler votre famille avec vos savoureuses anecdotes.

  • Passez la journée de week-end qu'il vous reste à gosser sur votre terrain, trop grand pour vos besoins finalement. Brisez-vous le dos à nettoyer votre %$#&(&%$ de piscine gonflable et allongez encore la liste de choses à faire avant l'hiver (vous pouvez reprendre celle de l'an passé sur laquelle rien n'a été rayé!).

  • Soyez retirée au travail et espérez que les papiers de CSST qu'on vous a remis avec 10 jours de retard et sur lesquels la mauvaise date a été inscrite n'entraîneront pas une absence de paiement!

Si tout cela ne vous empêche pas de dormir, vous êtes fait fort. Ou vous êtes enceinte et tellement brûlée que RIEN ne vous empêcherait de dormir. Faites un test!

jeudi 27 septembre 2007

Confession

Je suis lâche, de plus en plus lâche.

Ceux qui me connaissent savent que je suis une fille généralement autonome, efficace, qui ne se préoccupe pas trop des petits détails insignifiants, une adepte du vivre et laisser-vivre et surtout une fille qui sait ce qui veut et qui ne compte pas sur les autres pour l'obtenir. Mais là, tous ces traits de caractère me quittent de façon proportionnelle à la croissance de la petite chose qui a élu domicile en moi. Plus je suis enceinte, plus je regresse et deviens ce que je trouve insupportable chez les autres; une foutue princesse!

Au lieu de profiter de mon retrait préventif à la maison pour faire des choses que je reporte toujours à plus tard, je fais la larve. Je pourrais faire de la compote et des potages, mijoter des petits plats réconfortants et les congeler en portions individuelles, je pourrais faire le ménage du frigo, ranger une bonne fois pour toute le bureau, commencer l'écriture d'un roman comme j'en ai toujours eu envie... Mais non, je glande lamentablement, repoussant tout au lendemain et espérant que les choses se fassent d'elles-même.

J'ai même poussé la procrastination jusqu'à développer une amitié sincère et accaparante (avouons-le) avec la HD. C'est plus par nécessité que par réelle affinités (la regarder me demande moins d'efforts que lire un des six livres que je potasse en ce moment), mais elle est trop naïve pour s'en apercevoir! Notre amitié n'est peut-être pas si sincère, elle quémande et j'ai la bonté d'âme d'accepter la trève.

Je suis devenue si paresseuse (c'était latent, je dois l'admettre... Deux mois de vacances l'été, on y prend goût.) que je m'attends à des félicitations et/ou une ovation dès que je fais un truc qui nécessite l'implication de plus d'un de mes membres. Je fais la vaisselle et espère que ce sera apprécié: échec lamentable! Je fais le lavage et je plie le linge d'amoureux en m'attendant à un chaud regard d'approbation: là encore je suis déçue. Je fais des escaloppes de veau parmigiana avec des brocolis et des tortellinis au pesto et je m'attends à une demande en mariage (avouez que je n'y suis pas allée de main morte. C'est mieux que la pizza livrée de la veille!): rien n'y fait! Personne ne s'ébahit devant mes prouesses et mon dévouement! C'est dur la vie d'adulte. J'aurais fait tout cela il y a 10 ans quand j'habitais chez mes parents et j'aurais eu droit à de savoureux mercis, des sourires reconnaissants et une petite bise. (Soupir résigné)

Afin d'attirer l'attention de mon amoureux-encore-à-Toronto, je l'appelle aux quatre heures afin de lui rapporter mes moindres faits et gestes. Les palpitants "J'ai lu le journal.", " J'ai reçu mes papiers de CSST, je dois aller les chercher.", "J'ai bu du jus. Oui, oui, du jus pas sucré artificiellement.", "J'ai mangé un yogourt et j'ai eu mal au coeur." et "La litière sent mauvais, j'ai hâte que tu reviennes." sont devenus le coeur nos échanges quotidiens. Le cher loup supporte le tout avec une patience mise à rude épreuve, mais il a atteint son quota hier, quand je l'ai appelé pour lui dire que je regardais Loft Story et que j'avais envie de partager mes opinions sur les lofteurs avec lui. Voyez comme j'ai besoin d'attention! Je n'ai tellement plus de vie que je vis par procuration au travers de l'écran télé. Je lis les blogues des autres en savourant chaque truc nouveau et je me désole de n'avoir rien d'intéressant à raconter.

J'essaie de me reprendre en main dès demain (Seigneur! Je ne peux même pas me mentir à moi-même en disant que je change dès cet après-midi.). C'est décidé, je ferai le ménage de l'affreuse pièce qui puait. Ça donne le goût hein?

(Petite parenthèse: Cette pièce était fermée quand nous avons acheté la maison et elle n'était presque pas chauffée. Elle sentait vraiment le renfermé et mon esprit n'a eu de repos jusqu'à ce qu'elle soit débarrassée de son contenu malodorant et qu'elle soit à nouveau bien aérée. Elle ne pue plus, cela va de soi, mais c'est là qu'amoureux-sans-crainte veut que nous fassions la chambre de bébé! Pour ma part, même si elle ne sent plus la mort (j'exagère à peine), je ne peux m'empêcher de l'appeler "la pièce qui pue" et je trouve ça malsain/étrange d'y faire une chambre de bébé... C'est sûr que le contracteur va tout défaire les murs du deuxième étage, que ce sera réisolé, rebâti en neuf, repeint et décoré, mais, pour moi, ça restera quand même la pièce qui pue! Fin de la, finalement pas si petite, parenthèse.)

Si vous n'avez plus de mes nouvelles, c'est que je me serai tuée à la tâche (ou que je me serai endormie sur le divan, ce qui est hautement plus probable...).

mardi 25 septembre 2007

C'est plus fort que moi, je ne peux y résister!

J'ai eu la tag de Machavalou et comme elle agit comme un revendeur de drogue avec moi en exploitant ma faiblesse des questionnaires, j'y réponds de ce pas en me disant que c'est la dernière fois que je vous impose cela (je tiens rarement mes résolutions, tant pis pour vous!).



Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la quatrième ligne :
** Ils ne se montrèrent guère réconfortants lorsqu'ils revinrent la chercher. Le monde selon Garp de John Irving.



Quelle est la dernière émission que vous ayez regardée à la télévision :
** Les hauts et les bas de Sophie Paquin, à Radio-Canada


En dehors du bruit de l’ordinateur, qu’entendez-vous ?
** Le moteur diesel du voisin d'en face.



Quand vous êtes sortie la dernière fois, qu’avez-vous fait ?
** Je suis allée harceler la secrétaire de mon médecin pour savoir si elle avait reçu mes papiers de CSST. La réponse fut non.


Que portez-vous ?
** La robe de chambre de mon chum.


Quand avez-vous ri pour la dernière fois ?
** Aujourd’hui, avec mon amie Josée à la pépinière.



Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes?
** Un poster autographié de Jean Leloup (non, je ne suis pas une groupie!) et une carte de l'Europe.


Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?
** Ma chatte Câline n'est pas venue nous quémander un morceau de pizza pendant qu'on en mangeait... Je devrais peut-être appeler le vétérinaire.


Quel est le dernier film que vous avez vu ?
** Ma super ex-copine. C'était amusant, sans plus.


Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
** Une Audi familiale et une maison en Gaspésie.



Dites nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore ?
** J'ai un short gris très laid dont je me sers comme pyjama depuis environ 10 ans et je suis incapable de m'en débarrasser. Ce n'est pas très croustillant, mais faudra s'en contenter!


Aimez-vous danser ?
** Non, je suis d'une nullité, c'est à faire peur. Mes parents se sont obstinés longtemps quand j'étais petite à me faire prendre des cours de ballet, mais ce fut un échec lamentable!



Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ?
** Sujet d'actualité! J'aime bien Rosalie et Camille, c'est doux (même si elle n'a pas vraiment de chance d'être douce si on se fie aux gènes que je vais lui refiler!)



Quel serait le prénom de votre enfant si c’était un garçon ?
** Je sais qu'il y en a des tas, mais j'adore Félix. Je pourrais l'appeler Filou, comme mon frère quand il était petit. J'aime aussi Antoine et Mathisse

Avez-vous déjà pensé vivre à l’étranger ?
** Non, je m'ennuierais beaucoup trop de ma famille et puis mes intestins sont trop sensibles aux changements d'eau...

Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du Paradis ?
** Dans mon bureau! Faut qu'on se parle, ça presse!

J'envoie la tag à ceux qui la voudront! C'est toujours intéressant à lire.

dimanche 23 septembre 2007

Une fois la surprise passée, on apprend tous les deux à vivre avec l'idée

(J'ai surpris amoureux-amateur-de-Volks à reluquer ceci sur Internet... Craquant, non?)
Tu commences vraiment à réaliser que tu es enceinte quand...

ton amoureux se réveille au son des biscuits sodas que tu grignotes compulsivement au lever afin d’éviter la nausée matinale…


tu pleures/ tu te mets en colère aussitôt qu’un objet inanimé refuse de collaborer, qu’une situation se corse, qu’il fait nuageux, que la vaisselle n’est pas lavée, que tu te cognes un genou sur la table du salon, qu’il n’y a plus de jus d’orange, que ton amoureux te dit « non » pour aller au marché de fruits et légumes et pour plein d’autres raisons toutes aussi injustifiées les unes que les autres…


tu as un caractère de merde qui fait que tu perds le seul charme qui pourrait encore te rester à une vitesse vertigineuse (malheureusement pour ton conjoint, c’est encore pire que d’habitude)…


tu t’endors sur le sofa pendant qu’il y a de la visite à la maison (désolée Olivier et Natacha!)…


ton acné, qui avait gentiment diminué depuis que tu avais arrêté la pilule, est revenu en force, l’air de dire : « Ce n’est que partie remise, la grande! »...


tu as mal au cœur en reniflant, à des mètres à la ronde, des aliments que tu aimes habituellement…


tu as conscience que tu as des seins, non pas parce qu’on les regarde d’un air envieux, mais parce qu’ils te rappellent constamment leur présence par de petits désagréments tels les picotements et une sensibilité extrême et qu'ils essaient subtilement de sortir par tous les endroits possibles de ton soutien-gorge …


tu pars chercher quelque chose et que tu oublies ce que c’était aussitôt sortie de la pièce…


tu as de la difficulté à suivre une conversation de niveau 2e année tant tu manques de concentration…


tu vas aux toilettes aux 45 minutes pour faire pipi et vérifier que tu ne saignes pas…


tu t’imagines choisir du papier peint sur le thème des moutons ou d’un autre animal inoffensif et malodorant...


tu lis des trucs aussi passionnants et remplis d'humour que "Pourquoi choisir les couches en coton?" et " L'allaitement, y avez-vous pensé?"…


Finalement, tu commences vraiment à réaliser que tu es enceinte quand tu essaies de te convaincre que tous les trucs sympas qui peuvent survenir lors d'une grossesse ne t'arriveront pas (de l'ordre des trucs sympas on retrouve: les varices, la pré-éclampsie, le diabète de grossesse, la perte de cheveux, l'apparition d'une moustache et de poils sur le ventre (bordel! ça pourrait vraiment arriver?), la rétention d'eau, la constipation, les hémorroïdes (aucune humiliation ne nous sera donc épargnée!), les ballonnements et flatulences, les vergetures, etc.).



***Psst! Adressez ici vos sympathies à amoureux-qui-subit-presque-stoïquement-le-tout. Il mérite une médaille de bravoure pour ne pas me jeter à la porte à grands coups de pieds en me disant de m’arranger pour l’élever toute seule ce bébé qui bouleverse mes hormones déjà si impressionnables!

vendredi 21 septembre 2007

Ben oui! Un autre questionnaire

Je sais que mes billets ne reluisent pas de croustillants ces jours-ci, mais comme je suis en arrêt de travail pour une période indéterminée, à part vous parler de ce que j'ai mangé au petit déjeuner (sans avoir envie de vomir, ce qui est tout de même un exploit par les temps qui courent), il ne m'arrive rien d'exceptionnel que je pourrais relater ici.

M'enfin si, il m'arrive un truc vraiment exceptionnel, mais j'attends encore un peu pour l'annoncer en grandes pompes (quoique si vous êtes un tantinet observateur, les commentaires habilement glissés ici et là devraient vous avoir mis la puce à l'oreille!). Donc à part vous raconter que je me suis enfin attaquée à la classification des comptes et papiers des 12 derniers mois, que j'ai eu une discussion sérieuse avec la HD pour savoir qui était le chef ici (j'en suis sortie un peu bouleversée tout de même... Elle a de la personnalité, la garce!), après avoir fait 2 brassées de lavage (ce nombre sera bientôt multiplié par 12 à ce qu'on m'a dit, bordel!) et après avoir fait une sieste (J'ai le droit! Il le faut! C'est bon pour nous!!! Psst! C'est un autre indice, lecteur lunatique!) eh bien, ma journée est remplie et il ne me reste qu'à lire et à regarder la saleté de HD. Je ne peux même plus écouter la radio, car depuis que cette mocheté de télé est entrée dans mon salon, le système de cinéma maison sur lequel on écoutait CD et radio ne fonctionne plus! Amoureux-débordé-et-un-tantinet-inquiet-ces-jours-ci n'a pas le temps d'y toucher pour régler le problème et il a même suggéré que je lise le manuel pour savoir comment l'arranger moi-même! Ha! Ha! Ha! Mes hormones ont clairement dit: "Non!, C'est ta télé la responsable de tout ça, arrange-toi avec elle! Évidemment si on ne l'avait pas changée, comme je le voulais, ça ne serait pas arrivé et blablabla et blablabla".

Rien n'est donc réglé, mais je m'éloigne encore de mon sujet! Une nouvelle caractéristique: je perds beaucoup plus souvent le fil de mes idées maintenant (Allons, lecteur lunatique, force-toi un peu...).

Alors voici un questionnaire piqué chez machavalou

4 emplois que j’ai occupé dans ma vie :
** Caissière dans une pharmacie (1 an et 1/2) et dans un centre jardin Botanix (7 ans)
** Monitrice dans un camp de jour (3 étés)
** Journalière dans l'usine chez Cascades (1 seul été, ce qui m'a permis de réaliser que des études c'est vraiment important!)
** Gardienne d'enfants (j'en ai changé des couches durant mon adolescence!)

4 films que je regarderais encore et encore :
** Le journal de Bridget Jones
** Actually love (une merveille à regarder avant Noël pour pleurer de joie devant tant d'amour!)
** Le transporteur (je ne peux m'empêcher de me pâmer sur Jason Statham)
** La famille Stone, un film très touchant et drôle avec Sarah Jessica Parker

4 lieux de vacances où je suis allée ou aimerait aller:
** Gaspésie ( j’y suis allée )
** Le Saguenay-Lac St-Jean ( j'y suis allée )
** l'Irlande ou l'Écosse ( j’aimerais y aller )
** Côte d'Azur ( j’aimerais y aller )

4 choses que je fais quand je vais sur le Net :
** Je visite des blogues
** Je mets à jour mon propre blogue
** Je paie mes comptes et fais de mini crises cardiaques en voyant l'étendue des dégâts!
** Je consulte mes courriels

4 mets que je ne mangerais pour rien au monde (cette question m'a levé le coeur!):
** Ris de veau
** Foie
** Boudin
** Une poutine italienne (peut-être êtes-vous amateur, mais je ne peux comprendre ce que frites et sauce à spaghetti ont en commun, désolée!)

4 plats/desserts favoris :
** Gâteau au fromage
** Raclette
** Le poulet (sous toutes ses formes, sauf le PFK!)
** Les moules et frites (en fait, tout ce qui peut aussi comporter des frites, sauf le PFK!)

4 endroits où j’aimerais être en ce moment :
** Au concessionnaire Volks pour entendre: "Tu peux avoir la Jetta à 275.00$ par mois tout inclus et on te rachète ton auto"
** Aux pommes, dans un verger plein de chatons qui se laissent caresser et qui ronronnent fort
** Dans un chalet, bien peinarde, avec un grand bol de café au lait, en pyjama avec un petit molleton pour être au chaud
** Sous la couette, miettes de biscuits sodas enlevés, cela va de soi...
(je suis une fille avec des besoins si simples et surtout, bien définis!)

4 personnes à qui je passe le relais :
ceux qui le voudront bien. Qui suis-je pour imposer ma passion des questionnaires?

mardi 18 septembre 2007

Montée de lait de la petite madame!


Je n'ai pas encore accouché, loin de là (!), mais certaines choses me donnent envie de faire une montée de lait. Le principal stimulateur de mes hormones déjà bouleversées est un vendeur d'autos... Appelons-le Pauvre mec pour vous situer et pour être sympathique!


Le plan fouareux* que j'ai élaboré afin de diminuer mes paiements mensuels est de vendre mon auto en faisant un léger profit pour ensuite aller chercher une location beaucoup moins chère par mois que mon achat actuel. Bon, mon plan n'est pas encore officiellement déclaré merdique, mais je le soupçonne fortement d'être en passe de le devenir très rapidement! Paraît qu'un Ford ça perd de la valeur de revente plus vite que ça roule... Alors, côté chances de revente avec un profit, ça craint un peu!


Le plan était donc de changer de voiture. Paresseuse comme toujours, je crois être au-dessus de mes affaires en magasinant sur Internet des véhicules avant de me rendre chez les concessionnaires! Je jubile, dans le confort de mon doux foyer et magasine sans me faire achaler. J'envoie une demande de prix par courriel chez Volks pour deux véhicules. Le lendemain, à mon retour de l'école, quelle n'est pas ma surprise de voir le voyant lumineux de mon répondeur clignoter, tout guilleret*! C'est mon premier contact avec celui que j'ai affectueusement nommé le Pauvre mec.


(Fin de l'introduction interminable qui n'a d'autre but que celui de situer le contexte. Début de la montée de lait, finalement pas si pire!)

  1. Un vendeur d'autos doit-il absolument être chumy-chumy avec vous dans les 6 premières secondes où vous établissez un contact? (visuel ou autre). Le Pauvre con croit que c'est "winner"!


  2. Un vendeur de chars doit-il vraiment vous téléphoner aux 45 minutes pour vous informer de toutes les démarches qu'il a faites afin de vous satisfaire? N'oublie pas d'appeler aussi quand tu vas faire pipi Pauvre con!


  3. Un vendeur suit-il des cours pour travailler les trois types de faces qu'il utilise devant ses clients? (type no 1: sourire épais: il ne vous écoute pas vraiment quand vous lui parlez, il préfère programmer son prochain calembours* poche. type no 2: face de compréhension: quand vous lui expliquez votre budget limité, il ne vous écoute pas, il est en train de penser à la façon dont il vous amenera à payer finalement plus cher que ce que vous aviez prévu au départ. type no 3: face décidée et indignée (dédié au patron celle-là): il ne croit pas que l'évaluateur des voitures qu'on souhaite échanger a fait de son mieux et il s'en "indigne" à son patron. Ai-je mentionné que le vendeur de chars est un piètre comédien qui ne peut s'empêcher de vous regarder par en-dessous pendant qu'il fait son numéro du "j'exige plus pour ma cliente! une si bonne personne!" afin de vérifier si vous mordez à l'hameçon?). Pauvre con est un modèle dans la maîtrise de ces trois types. Il doit être de la vieille école!


  4. Un vendeur de chars doit-il obligatoirement faire semblant de vous cruiser afin de vous faire perdre la tête et vous faire signer n'importe quoi? Pauvre con y croit dur comme fer, lui! Inutile de dire qu'il perd son temps!


  5. Le même foutu vendeur doit-il vous toucher le bras à la moindre occasion? J'imagine que ça fait partie du plan séduction nulle expliquée au numéro 4. Peut-être que s'il sentait moins la cigarette froide et le café Tim Horton ça fonctionnerait mieux... Qui suis-je pour juger sinon une fille au sens olfactif extra-sensible depuis quelques jours?


  6. Finalement, doit-il absolument vous appeler "ma petite madame"? Ou, encore pire, vous appeler par un autre prénom que le vôtre (exemple: "Anne-Marie")? Pauvre con fait tout cela en affichant un air d'une supériorité si minable que j'aurais eu envie de le giffler.

Récapitulons: Je déteste ce foutu vendeur, mais j'adore la voiture. Merde, quel dilemne! J'irai chez Volks à St-Constant vendredi, qui sait? Peut-être connaîtrai-je le plaisir de ne pas être traîtée comme une nunuche qui ne s'intéresse qu'au radio ou aux miroirs intégrés dans le pare-soleil parce que je magasine seule, sans ce truc dont on a besoin pour être prise au sérieux dansbun garage. C'est quoi déjà? Ben oui, un homme! ! GRRRR! Méfiez-vous parce que la patience n'est plus là et mes hormones sont en constante évolution!



* Ces mots sont tous droits sortis d'une petite case oubliée de mon cerveau. Ils ont droit à une seconde vie, ne croyez-vous pas? Ce sont les Janine Sutto de mon répertoire! On oublie qu'ils ne sont pas encore morts et, quand quelqu'un les utilise, on se dit qu'il sont encore efficaces finalement!


samedi 15 septembre 2007

N'être plus maître chez soi!


Il a succombé. Il a arrêté de tergiverser, de s'informer, de s'inquiéter, de magasiner. Elle aurait dû se méfier, mais elle ne croyait pas qu'il était sérieux. Il l'a tout simplement fait, sans avertissement, sous l'impulsion du moment. Il en est très fier. Il rayonne le traître! Il est allé cherché son plaisir ailleurs...


Il a acheté une télé HD à écran plat.


Elle a demandé ce que cette chose leur apporterait (surtout à l'aube de ruineuses rénovations impliquant un renouvellement d'hypothèque...). Indigné, il a répondu : "Ehhh... Pfff! Une... meilleure image, t'sé." Elle a eu un air peu convaincu et, depuis, cet air ne la quitte plus.


24 heures après l'avoir déballé, il est allé l'échanger (pour une meilleure, quoi d'autre?) et s'est informé chez Bell pour avoir un nouveau terminal personnel, mais en haute définition. Maintenant, on ne jure que par le HD voyez-vous! Quelle tristesse qu'elle ne soit pas assez émue par ce nouveau téléviseur qui apporte à la maison joie et plaisir, le tout lié à une 5e télécommande sur la table du salon et à son fonctionnement incompréhensible! Comment pourrait-elle ne pas être reconnaissante du privilège de posséder un tel joyau? (Note à elle-même: téléphoner à ses amis qui n'ont pas cette technologie pour leur signifier que leur relation s'arrête maintenant. Plus rien en commun, désolée! Vous vous trouverez sûrement d'autres amis comme vous; des gens simples pour qui sortir du salon est encore une option intéressante.)


Il a eu beaucoup de plaisir à faire des tests pénibles alors qu'elle ne souhaitait que se détendre devant une télé, n'importe laquelle! Il a jubilé lorsqu'il a essayé un DVD et vu l'image. Elle n'a rien remarqué. Elle regardait sa vieille complice, celle qui l'avait tant soutenue lors des moments les moins palpitants de son existence, celle qui leur avait assuré de bons et loyaux services depuis le début de leur relation et qui, principes obligent, n'aurait même pas l'ultime honneur de terminer sa carrière dans leur chambre à coucher.


C'est en le voyant couver la nouvelle venue du regard, tel un père fier de sa progéniture, qu'elle se demanda si tout cela n'était pas qu'un commencement, une tentative de répétition pour éliminer de sa vie tout ce qu'il trouvait désuet. Peut-être qu'il vivait une crise de retour d'âge, à 33 ans c'est jeune un peu, mais quand même plausible. Il commençait par la télévision, changerait ensuite le Westfalia pour une Mazda Miata jaune vif (tombé si bas, il demanderait sûrement à faire partie du club Miata qui se réunit tous les vendredis soirs), changerait de coiffure, de style de vêtements et finalement, il la laisserait pour une jeune poule de 21 ans avec des seins très fermes et une ligne de sourcils impeccable. Elle se retrouverait à la recherche d'un autre il, mais, n'étant plus une "viande de tout premier choix", elle resterait sur les tablettes jusqu'à ce qu'il (un autre) en aie pitié et en abuse parce qu'elle sait qu'elle ne trouvera personne d'autre et qu'elle ne peut faire la difficile, la pauvre!


Bon. Peut-être qu'elle divague, mais une chose est sûre. Le démon est entré dans la maison! Qu'imposera-t-il pour elle (la télé bien sûr!)? Un système d'alarme spécialement pour la protéger? L'achat d'un chien pour la défendre contre les chapardeurs? Qu'on ne la regarde qu'avec des lunettes pour ne pas que les yeux la salissent? Qu'on l'emmène en vacances deux fois par année?


Ils devront cesser cette relation malsaine, uniquement basée sur l'admiration sans borne qu'il lui voue. Parce qu'alors, elle se vengera. Et elle la nettoiera au Windex avant que tout ne dégénère comme elle l'a imaginé. Je t'ai à l'oeil, garce de télé HD!

vendredi 14 septembre 2007

Marie, pourquoi as-tu un blog?

J'ai été taguée par Wolloy alors voici mes réponses (toutes plus cruellement originales les unes que les autres!):

5 raisons pour lesquelles je blogue:

1- J'aime parler (surtout de moi) et trouver une oreille attentive, qui flatte en plus ma vanité, n'est pas toujours possible aux heures où je le voudrais, alors je me sers de cet outil.

2- Je n'ai pas besoin d'écrire un courriel à chacun de mes amis à chaque fois qu'un truc drôle ou humiliant m'arrive, je sais qu'ils finiront peut-être par passer par ici (mon côté franchement paresseux).

3- J'aimerais bien, un jour, écrire un roman, mais je ne suis pas inspirée et j'ai de la difficulté à rester assez concentrée pour finir les grosses tâches que j'entreprends (prenez la rénovation de ma maison en exemple ou, plus lamentable encore, mes cours de peinture sur bois...).

4- Mon côté exhibitionniste se contente de ce genre d'exhibition (ce que je trouve plus sain que d'aller me montrer sur You Tube, dans une vidéo amateure dont j'aurai honte après!!).

5- J'aime quand un (e) ami (e) me complimente sur mon style d'humour et/ou d'écriture, je trouve ça valorisant. J'adore quand Etienne (qui ne raffole pas de la lecture) prend le temps d'aller me lire et que je lis de l'admiration dans ses yeux quand il m'en parle après.


Je retourne la tag à : Machavalou (mais si elle ne passe plus par ici, c'est la honte!)

mercredi 12 septembre 2007

Ce n'était pas dans ma définition de tâches!

Il y a quelques trucs sur notre future profession dont on ne nous parle pas en entrant à l'université. Sûrement de peur qu'on change de programme subitement sans demander notre reste... Évidemment, quand on est enseignante, on est aussi un peu psychologue, travailleuse sociale, animatrice, parent, accompagnatrice, confidente, infirmière et j'en passe. On s'y attend et c'est ce qui fait qu'on tisse des liens solides avec certains élèves.


Par contre, il y a des tâches qui ne sont pas définies et qu'on découvre au fil des jours et des occasions. Voici donc mes classiques:

  1. devoir défaire des noeuds vraiment compliqués et très serrés (de lacets, de cordon, dans les cheveux, etc.),
  2. réparer une fermeture éclair qui s'est malheureusement ouverte dans le milieu (toujours par une journée de grand vent ou de pluie/neige où tu ne peux dire à l'enfant: "Ce n'est pas grave, garde ton manteau ouvert pour être capable de l'enlever tantôt".),

  3. savoir gérer une situation où un enfant vomit (sur lui/sur ses livres/par terre/ sur une voisine hystérique) et où 14 autres se plaignent d'avoir subitement mal au coeur,

  4. dire à un enfant d'aller se moucher (sans prendre un air horrifié quand on remarque qu'il a la manche toute raide tant elle lui a servi pour s'essuyer),

  5. chercher un soulier égaré dans l'école avec un enfant qui pleure toutes les larmes de son corps,

6. essuyer une compote qui s'est répandue lamentablement dans le sac d'un enfant qui ne vous aide pas du tout à tout nettoyer, trop triste de ne plus avoir de collation,

7. ouvrir des tas de bananes noires et molles à l'heure de la collation,

8. savoir garder son sérieux en tout temps lorsque les enfants vous répondent des trucs marrants (ex: De quelle religion sommes-nous pour la plupart? Français!),

9. résoudre pacifiquement des chicanes poches où les deux protagonistes ont leurs torts mais ne l'avouent jamais au début (ex: Que s'est-il passé? Ben là, il m'a suivi, faque là je l'ai regardé, faque là, il m'a fait des yeux, pis il m'a couru après... Ok, et toi que lui as-tu fait après? J'ai craché dessus parce qu'il arrêtait pas...)

10. savoir traiter les écorchures, les dents qui tombent, les mines de crayon coincées sous la peau et les blessures de l'estime de soi,

11. savoir manier le ciseau pour retirer de la gommette des cheveux ou encore pour réparer un toupet taillé maladroitement lors d'un moment d'ennui total,

12. faire la majorette et encourager lorsque résonne la plus pénible des phrases: "J'ai pas d'idéeeeee...",

13. savoir comment réagir avec un élève en crise qui court dans la classe et l'empêcher de se blesser ou de blesser quelqu'un d'autre,

14. être capable de supporter d'entendre son nom déformé et ce, sur tous les tons possibles, à longueur de journée ("Madame Mariiiiie-Andrééééééeeeeeeee? Madaaaaammme?"

15. et encore bien d'autre trucs aussi farfelus que déstabilisants auxquels on ne penserait pas avant que ça ne nous tombe dessus...

Je crois que c'est pour ça qu'on dit que l'enseignement est une vocation! Il m'arrive parfois, quand je vis une des situations mentionnées plus haut, de me questionner quant à la longévité de ma carrière et, puisqu'il me reste encore 32 ans avant de prendre ma retraite (!), je doute parfois d'être assez tenace pour y arriver.

mardi 11 septembre 2007

Oh lala! La honte...

Vive ces vieux appareils photos où la pire chose qui pouvait vous arriver était que la photo ne soit pas bonne!

Quand nous avons acheté la caméra numérique, il y a quelques années, amoureux-intrigué-par-la-nouvelle-technlogie s'était amusé à poser tout ce qu'il voyait pour le simple plaisir. Ce petit jeu, au départ tout à fait inoffensif, lui a à l'époque causé la pire des humiliations... Aujourd'hui, ce fut mon tour!


Revenons en arrière de quelques années... Nous habitons en appartement et nos voisins de porte sont Annie, que je connais depuis toujours, et Éric son chum. Nous avions pris l'habitude de nous pointer chez l'autre pour emprunter du sucre, un DVD, pour scèner ou pour jaser tout simplement. Etienne est dans la chambre, seul, depuis un bon moment. Il me crie de venir le rejoindre, car il veut me montrer quelque chose. Au même moment, Éric cogne à la porte et je lui dis d'entrer. Nous nous dirigeons tous les deux vers la chambre pour rejoindre amoureux-qui-panique-légèrement-voyant-que-j'arrive-accompagnée. Nous nous asseyons sur le lit pendant qu'amoureux tapoche sur le clavier nerveusement, ferme une fenêtre et qu'une autre apparaît, dévoilant à nos yeux ébahis un bout de chair rosée fièrement dressé. Amoureux-horriblement-déstabilisé-et-honteux clique sur l'image et se défend en disant que c'était une image prise sur Internet. Ce à quoi je réplique naïvement: "Mais non, c'était notre lampe et le mur était de la même couleur qu'ici.". S'en suit un regard courroucé de la part de ma douce moitié qui s'attendait à un peu plus de solidarité... Nous nous bidonnons bien et amoureux a dû vivre avec cette humiliation pendant plusieurs jours (vous vous doutez peut-être que je me suis fait un plaisir sadique à le raconter à tous ceux que je connaissais!).


Mais voilà qu'aujourd'hui, c'est à mon tour de vivre avec la honte d'avoir été exhibée sur une photo numérique peu édifiante... Amoureux-amateur-de-char est allé dans un rallye en fin de semaine et a pris plusieurs photographies (toutes plus palpitantes que les autres! Insérez ici un soupir d'ennui.) Ce midi, il a montré les photos du rallye à ses compagnons de travail et il a malencontreusement affiché une photo de moi dans une position fâcheuse. Ladite photo a été prise en juillet pendant la journée où nous avons été enfermés dans le Westfalia pendant près de 24 heures à cause d'ennuis mécaniques. Ce jour-là, nous avions un peu déconnés sous l'influence du vin rouge et de l'ennui (ce n'est pas une excuse, je sais, salopperie de vin rouge!). La photo en question pourrait être classée dans la catégorie 16 ans et plus au cinéma et ne sera JAMAIS exposée dans un album familial, croyez-moi! La vengeance étant un plat qui se mange froid, je crois qu'il attendait ce moment depuis l'incident qui l'a si humilié. Il m'a raconté le tout, tout bonnement, alors que je finissais mon souper, en se marrant comme un joyeux luron. Il semblait même fier de voir que la réaction des copains était plutôt flatteuse! Pfff! Macho en plus de ne pas être solidaire et rancunier... Mais où s'en va mon amour-propre? Aucune humiliation ne me sera donc épargnée!


30 précieuses minutes


Depuis que je travaille à 0,3 km de chez moi, je bénéficie d'un temps précieux que je gaspillais avant en déplacement. Mine de rien, je gagne une heure de loisir par jour, ce qui n'est pas rien, vous en conviendrez.


Le matin, je ne me lève plus aux aurores, non. J'ouvre désormais l'oeil vers un très raisonnable 6:30. Je peux flâner un peu plus en savourant mon café devant la télé, me sécher les cheveux et les raidir, me faire des crêpes si j'en ai envie, changer de combinaison de vêtements au moins 6 fois sans même envisager d'arriver en retard. Du pur bonheur! J'admets que j'arrive parfois à la toute dernière minute, mais chuuuuttt!


Le midi, je viens dîner à la maison (on repassera pour les relations sociales à l'école, mais je m'en fous pas mal). Sortir de l'école le midi est un luxe que je n'avais jamais connu, sauf lors des épisodes "resto avec les copines" à l'occasion. Je prends une marche, bien satisfaite de mon propre sort, et je jubile jusqu'à mon arrivée à la maison. Je mange dans le calme et le silence, sans être obligée d'entretenir une conversation totalement dénuée d'intérêt avec des collègues que je ne connais que de vue et que je ne souhaite pas connaître plus qu'il faut (pourquoi s'attacher? Je quitte dans 2 mois et demi et à part Isabelle, l'autre nouvelle, personne ne semble vouloir interagir avec moi! Je devrais peut-être m'en soucier d'ailleurs, mais je m'en sacre.). De plus, je peux lire avant de retourner être scrutée à la loupe par mes 28 ti-loups en manque d'attention de la part des adultes.


Pour être totalement honnête, le retour à l'école après le dîner est difficile. Mes élèves, déjà pas trop matures le matin, perdent toute autonomie et s'amusent ardemment à s'agacer entre eux comme des enfants de 2e-3e année. S'en suit une multitude de :"Qu'est-ce qu'on met dans notre sac, donc?", "Est-ce que je peux aller aux toilettes? Oui, ça presse vraiment.", "Je ne me rappelle pas ce qu'il faut faire..." ou encore le très pénible : "Madaaaaaame? Machin-Chouette m'a lancé une efface/sa règle/une boule de papier/son aiguisoir/m'a touché/m'a regardé/m'a dit un mauvais mot/m'a soufflé dessus (?)/a volé mon crayon/insérez ici toutes les autres variantes énervantes que vous pourrez imaginer et vous serez encore loin du compte!


Donc, après un après-midi aussi agréable, j'en profite généralement pour revenir le plus vite possible dans mon cocon accueillant. Il me reste donc deux heures de calme, toute seule, avant qu'amoureux ne revienne chez nous. J'en profite parfois pour faire une sieste (oui, oui, septembre ça draine une fille), lire un peu, fureter sur les blogues des autres et me vautrer sur le sofa.


C'est à ce moment que vous pouvez pâlir de jalousie ou crier à l'imposture, car prenant autant de temps pour moi, je dois bien butcher quelque chose en quelque part! Et bien, si on exclut l'entretien de la piscine, du potager et des plate-bandes et ma relation avec madame Gaétanne, ma voisine, je ne néglige rien!

samedi 8 septembre 2007

Dure matinée...


Quoi de pire que d'abuser de vin et de se réveiller avec ce qui correspond trait pour trait à une gueule de bois? Se réveiller brusquement, 5 heures après s'être couchée, avec un avant-goût de gueule de bois, en ayant la désagréable impression qu'on a oublié un truc important!


En fait, il s'agissait de deux trucs importants. Primo, j'avais pris rendez-vous chez la coiffeuse à 11:15 et secondo, Hydro-Québec nous avait avertis qu'ils couperaient l'électricité le 8 ou le 9 septembre. J'ai donc dû, entre la prise de deux advils et le remplissage de croquettes sèches pour chats, aller éteindre l'ordinateur afin de ne rien perdre pendant la panne électrique.


J'ai réussi à me rendormir un peu et quand je me suis réveillée, toujours sous l'influence d'une solide gueule de bois, j'étais toute désorientée. Vivant dans une maison où les technologies ne sont pas nécessairement valorisées et où l'heure n'a pas trop d'importance, je me suis vite aperçue que je n'avais aucun cadran à pile donc, aucune façon de savoir l'heure. Mue par un instinct de paresse, je me dis que je pourrais appeler chez mes parents pour savoir l'heure qu'il était. Je prends le téléphone et constate que celui-ci ne fonctionne pas quand il n'y a pas d'électricité. "Prends ton cellulaire!" vous entends-je dire. Mais non! Je suis une irréductible du cellulaire. (Il n'est pas question que je sois accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Déjà qu'avec ce blogue, je me trouve un peu trop accro à Internet... En plus, je tiens trop à la sainte paix! L'argument "Oui, mais tu fais beaucoup de route, l'hiver c'est dangereux et puis les chevreuils..." ne me fout même pas un tantinet la trouille. Je suis sûre qu'un bon samaritain arrêtera, si un jour je tombe en panne sur la route.)


J'en étais où avant cette parenthèse inutile? Ah oui! J'ai donc dû aller dans mon auto pour savoir l'heure. Il était 9:30. J'ai voulu me recoucher, mais arrivée dans la chambre, je réalise que le cadran fonctionne lui aussi à l'électricité et que la pile qui pourrait m'aider est morte et ne risque pas de réssuciter pour mon plus grand plaisir! Je ne pouvais envisager de me recoucher, car j'avais trop peur de ne pas me réveiller sans l'alarme. J'ai voulu me préparer un café (fort, il va sans dire, vu mon état lamentable), mais j'ai dû me rendre à l'évidence que la cafetière ne fonctionnait pas sans électricité. N'allez surtout pas croire que je venais de faire là une découverte exceptionnelle. En temps normal, je sais parfaitement ce qui fonctionne grâce à Hydro, mais je n'avais pas encore retrouvé toutes mes facultés intellectuelles (je les avais malheureusement laissées dans quelques bouteilles de vin et mises au recyclage, la veille...).


Voici donc une liste exhaustive des moments où mon esprit, encore embué par l'alcool, s'est vu déçu par des appareils électriques:

- pas de cadran pour m'aider à faire une sieste ou pour savoir l'heure qu'il est,

- pas de téléphone pour communiquer que j'étais encore en vie à ceux que ça aurait pu intéresser,

- pas de café pour essayer d'avoir l'air réveillée quand j'irais chez la coiffeuse,

- pas de télévision pour regarder un film en attendant mon rendez-vous chez la coiffeuse,

- pas d'Internet pour aller scèner sur les blogues des autres,

- pas de grille-pain pour me faire des rôties,

- pas de four pour me faire un quelconque déjeuner chaud qui me replacerait l'estomac,

- pas de lumière pour lire dans la pénombre du matin nuageux,

- pas d'eau froide dans la distributrice pour m'hydrater,

- pas de fer plat pour essayer de maîtriser mon toupet qui avait décidé de friser n'importe comment puisque je devais sortir et

- pas d'air climatisé alors qu'il faisait vraiment très chaud (ma températuire corporelle devait être alarmante).


Chacun de ces lamentables constats fut accompagné d'un air de surprise franche de ma part ("Pourquoi ça ne fonctionne pas donc?"), d'un regard ahuri et d'un "ohhh" innocent quand je finissais par comprendre que c'était (encore!) dû à la panne. Après être retournée à au moins 4 reprises dans mon auto pour regarder l'heure, tenté d'occuper l'heure et demie qui restait sans m'endormir en bavant sur le divan, j'ai pu me rendre chez la coiffeuse et feinter d'être d'une intelligence dans la moyenne, ce qui est généralement facile avec une coiffeuse (tiens, un préjugé mesquin! Je m'excuse à l'avance auprès de l'association des coiffeurs et tiens à mentionner que la mienne est nounoune à souhait. Ça arrive dans les meilleures familles!).


Me faire masser la tête a eu raison de mon mal de bloc, ma nouvelle coiffure a eu raison de mon humeur maussade et l'esthéticienne a achevé de me réveiller, grâce à ses outils de torture et ses techniques d'humiliation savantes. J'ai donc pu revenir chez moi (l'électricité venait tout juste de revenir) et répondre au téléphone de Valérie qui croyait que j'avais succombé à une surdose de vin ou que je m'étais assomée pendant la nuit puisque je ne répondais pas au téléphone depuis le matin!


J'ai failli me dire que je ne boirais plus jamais de cette boisson diabolique, mais, le soir même, je récidivais en succombant à un rosé du Royer St-Pierre et à leur fabuleux rouge, le Lambertois. Et ça en valait la peine, croyez-moi!




vendredi 7 septembre 2007

Entendu à l'école aujourd'hui...

- "Ah pis d'la marde, Tabarnak!" par une petite puce toute délicate et mignonne qui n'arrivait pas à finir un problème de math...

- "M'en câlisse" par un mini-loup de 2e année à qui je faisais remarquer que son lacet était détaché pendant la parade de l'école...

-"est chicks en crisse" par un de mes élèves en parlant d'une fille de sixième... C'est mon plus jeune en plus, il n'a que 9 ans et demi!

-"si j'aurais le temps, je te le ferais" par une enseignante... (Je vous en prie, je n'ai pas de commentaire à faire là-dessus. Ou plutôt, si j'ai un commentaire: cela ne venait pas de moi!)

-"si la proximité peut engendrer beaucoup de plaisir chez l'adulte, il en est rarement ainsi chez les enfants..." par la directrice que je trouve vraiment hilarante.

-"c'est quoi ma faute dans "mon n'école"? Je ne la vois pas..." par un mignon coquin qui croyait subir une injustice parce que j'avais mal corrigé sa dictée!!!!

Mes oreilles n'ont cessé de bourdonner, je me demande bien pourquoi. Et ça vient d'une fille qui utilise à profusion, j'ajouterais même avec un plaisir malsain, tous les mots d'église connus et ce dans toutes les déclinaisons possibles!

jeudi 6 septembre 2007

Le sevrage est pénible


Tout comme pour les drogués, mon sevrage se fait graduellement. Sans doute pour mon propre bien, quelqu'un a pris la décision de couper un peu plus à chaque semaine dans ce qui me faisait le plus planer. Je suis en manque! C'est d'une cruauté sordide... Comment traverse-t-on une telle épreuve? Un jour à la fois comme les alcooliques anonymes? "Bonjour! Je m'appelle Marie et je suis accro à..." Je devrai peut-être en arriver là pour m'en sortir.

Seigneur! Est-ce qu'on peut me dire qui a décidé de ne présenter qu'un seul épisode de Dr House par semaine à partir du début septembre? En plus, les foutus imbéciles (et je suis douce dans mon choix d'insultes!) qui ont pris cette décision l'ont mise en pratique au moment même où mon fantasme de diagnosticien se mettait en mode séduction pour reconquérir son ancienne-flamme. Il est à couper le souffle tant son esprit retors et insoumis imagine des plans savoureux et décadents pour l'amener de nouveau dans son lit... Choisis-moi Greg (Greg, c'est pour les intimes, pour les autres, c'est seulement Dr House)! Je suis capable de te résister aussi si c'est ce qui t'émoustille (pour être tout à fait honnête, je ne crois pas qu'étant célibataire, je résisterais bien longtemps). Avec moi, tu l'oublieras, je te le promets.

Si on arrête complètement les épisodes sous prétexte que c'est la rentrée TVA, je me pointe à la station et je fais la grève de la faim... ou j'arrête de parler... ou, de façon à mieux respecter ma nature profonde, je fais une pétition. Tiens, voilà du percutant! Ils l'auront cherché...

mercredi 5 septembre 2007

2e message en une journée! Ouf!


Ok j'ai menti, je n'ai pas encore filé sous la couette. Je m'en voulais de quitter ce triste monde (pour une soirée seulement, rassurons-nous!) sans souligner le lancement du nouveau roman jeunesse de mon amie Josée Pelletier qui s'intitule "Une nuit pour tout changer". Il est publié chez Soulières Éditeur et fera sûrement un malheur auprès des ados, comme pour ses romans précédents.


Ta supporter numéro 1 te souhaite bonne chance Josée! :-) (Ça vaut aussi pour la prochaine parution de "Des vacances dans la tourmente". Tu es en feu!!)


Plaignardises et autres misères d'une enseignante de campagne

Le cauchemar!

Une journée qui commence par un pied écrasé sous l'impact de la chute d'une boîte de conserve suivi d'un petit orteil qui se fracasse violemment sur le coin du coffre du salon peut-elle vraiment s'améliorer par la suite? Pour l'avoir testé scientifiquement, je vous répondrai que non. Vouée à l'échec dès le départ, il faut savoir stopper l'avalanches de merdes qui vous tomberont sûrement dessus aussitôt que vous croirez que rien de pire ne peut vous arriver. FUYEZ donc immédiatement et réfugiez-vous sous la couette où vous pourrez sucer votre pouce, en sanglotant doucement et tout en vous recroquevillant en position feotale!


Il faut croire que j'aime le trouble, car je me suis quand même rendue à l'école ce matin (malgré les deux terribles épreuves que je venais de subir). Ce qu'il me reste de fierté se refusait à appeler une suppléante sous prétexte que tout irait mal... Note à moi-même: toujours écouter ma petite voix intérieure et m'enfoncer dans l'auto-appitoiement (là, ma mère doit se dire: "tuttt! C'est pas ma fille ça!" d'un air vaguement découragé.).


Arrivée à l'école, un peu à la dernière minute, je me rappelle que je surveille sur la cour et ce, toute la journée. C'est la journée du cycle de travail qu'on préfère généralement! C'est si amusant de courir entre les cours pour être à temps dehors, de régler des conflits d'élèves qu'on ne connaît ni d'Ève ni d'Adam (ex: "lui, en pointant un enfant caché derrière un arbre à cinquante pieds de vous, il m'a dérangé avec mes amis et là je suis tout seul et il m'a fait mal et Laurent a ri"), de ne pas avoir le temps d'aller faire pipi ou de manger sa collation dans le calme, de recevoir derrière la tête un ballon qui arrive à 45 km/heure, ballon habilement lancé par un enfant à l'air machiavélique, de marcher dans trois pieds d'épaisseur de paillis de cèdre (oui, oui, celui qui est visité par les chats de tout le quartier), de se faire royalement ignorer par des élèves de cinq ans à qui on répète pour la sixième fois de ne pas en frapper un autre et de réussir à calmer tout ce beau monde-là pour les faire entrer dans l'école dans un semblant d'ordre! Chaque fois, j'exulte le bonheur et j'ai hâte à la semaine suivante que mon tour revienne...


À mon arrivée dans la classe, je m'aperçois que mes ti-loups font un party et que je n'ai pas été invitée! Moments de pur plaisir pour leur signaler ma présence et/ou les faire taire. Je leur demande de sortir leur cahier de français et j'entends un murmure désapprobateur au fond. Ohhhh! Quel excellent matin pour contester mon autorité! S'en suit un air bête (de mon côté, bien sûr) et des explications accélérées pour qu'ils se mettent au travail le plus rapidement possible (étape 1 pour arriver à vos fins selon le guide Gérez efficacement vos mutineries en classe). Question de rajouter à ma bonne humeur, je dois réexpliquer au moins 9 fois, aux élèves les plus perdus, puisqu'ils n'ont pas suivi la seule explication que j'ai donnée. Il est 8:20 et je suis d'une humeur massacrante, ça craint pour la suite!


Après avoir poussé dans le derrière d'É..... à répétition pour qu'il a) s'installe et sorte son matériel, b) aiguise son crayon, c) place ses fesses adéquatement sur sa chaise, d) ouvre son cahier et sa grammaire, e) écrive la date et le titre du travail à faire, f) retranscrive ce qu'il y a au tableau proprement, g) retranscrive ce qu'il y a au tableau au complet, h) retranscrive ce qu'il y a au tableau au complet et sans faute (je dois être trop exigente!), i) cesse de regarder le voisin qui a fini depuis cinq minutes au moins, j) se trouve un partenaire de travail et, finalement, k) qu'il se mette au travail, j'étais brûlée!!! Quand il est venu me voir après que j'aie dit qu'on corrigeait, il m'a dit:

- Je n'ai pas fini (Il exhibe son cahier et je vois qu'il n'a pas fait le 1/10 de ce qu'il avait à faire. Grrrrr!)

MOI (en pensées) : Ah bon? Tu m'en vois étonnée... J'aurais cru qu' avec ta rapidité d'exécution légendaire, tu aurais fini avant les autres...

MOI (pour vrai cette fois et en souriant) : Il va falloir que tu accélères un peu et que tu restes concentré, mon loup, hein?

LUI: Ehhh... Je vais faire un effort. (Imaginez un ton du genre: "M'en fous, mais si je veux avoir la paix tout de suite, je sais que c'est ce qu'il faut que je te réponde")

9:10. On arrête pour faire des maths. Révision sur la multiplication, la division, les nombres pairs, impairs, premiers et composés. Avec É....., on reprend les mêmes étapes qu'au cinquième paragraphe! V....... en sait plus que moi sur le sujet et passe son temps à crier ses connaissances de sa petite voix aigüe et stridente. Tout semble clair et je les place en équipe pour travailler. ERREUR: Quand ça ne va pas en individuel ou en grand groupe, ne surtout pas croire que ce n'était que passager et que ça ira mieux en équipe. Ai dû répéter au moins 10 fois ce qu'était un nombre impair (en 5e année bordel!!!) et un nombre premier (belle écoute, gang!), arrêter deux mains qui s'en allaient frapper d'autres élèves, dire non aux 13 demandes pour les toilettes, demander de baisser le ton, régler deux conflits inutiles (des filles évidemment) et surveiller constamment É..... en même temps.


Dire que j'étais heureuse de les envoyer ensuite en éducation physique n'est que le pâle reflet de ma satisfaction. J'aurais jubilé si j'en avais encore eu la force et s'il m'était resté une once de positivisme dans tout le corps. Un emploi chez Mc Do jusqu'à la fin de mes jours m'est alors apparu comme une option attrayante et envisageable, c'est vous dire. Je suis donc allée passer ma période libre chez moi et, comme suivait le dîner, j'ai troqué les pensées noires contre des Advils et la dépression contre quelques pages de mon nouveau roman. L'après-midi a été pénible, mais j'en suis sortie en un seul morceau (avoir écrit un mot aux parents de deux enfants particulièrement dérangeants m'a soulagée un peu. En fait c'est de lire la peur dans leurs yeux qui m'a fait un bien fou....). Demain, je commence le régime militaire! Dire que vendredi passé et hier, je les aimais follement!
J'ai cru que c'était fini les merdes, mais non! Le souper était immangeable, j'ai marché dans le vomi de Mouffle et un élève m'a vue sortir de la S.A.Q. avec un sac contenant deux bouteilles de vin... Ne me cherchez pas ce soir, je file sous la couette jusqu'à demain matin.







lundi 3 septembre 2007

Que s'est-il passé en fin de semaine?


Évidemment que je méritais 3 jours de congé pour être retournée au travail la semaine passée après deux longs mois de repos... (Lancez ici vos pierres!)

Voici un aperçu de ce que j'ai fait:



Mais non, quand même, je n'ai pas que fait ça...

J'ai évidemment dû me lever pour suivre l'orientation du soleil avec mon hamac!

J'ai aussi photographié un intrus en bleu qui urinait sans vergogne (trouvez-le sur la photo, c'est mignon comme tout vous verrez!) alors que nous discutions rôties et petit déjeuner, bien peinards. Un chic type qui avait emporté son lap top en camping et qui recevait un bruyant message MSN aux deux minutes et qui a passé la matinée à s'engueuler avec sa blonde (je me demande bien pourquoi d'ailleurs)!


Bon, j'avoue tout! J'ai (presque pas) corrigé au camping... mais après avoir dégusté tant de vins et de fromages aux Fêtes des Vendanges de Magog, j'avais besoin de faire quelque chose n'impliquant pas d'avaler.


Amoureux, lui, s'est aussi bien reposé. Enfin!


Câline aussi s'est bien reposée... A-t-elle vraiment des motifs d'être épuisée?

Il n'y a que Mouffle qui a chassé...

et exploré un brin.